Jean Louis Saelens

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Biographie

Né à Tournai, en Belgique, le 23 octobre 1953, passionné par la photographie dès son plus jeune âge.

Autodidacte, il «monte» à Paris dans l’espoir de trouver un travail dans un laboratoire avec pour plus gros bagage, sa vocation.

Chez «Pictorial Service» à Paris, il découvre les tirages en noir et blanc des plus grands photographes qui éveilleront ses sentiments les plus profonds et révéleront son insatiable soif de pureté. Passionné et attiré par la courbe, la lumière et l’expression, ses préférences vont à Jean-Loup Sieff, Tina Modotti ou Manuel Alvarez Bravo.
En 1977, il installe dans le Pas de Calais et y exerce sa profession.

Sa persévérance et son travail le mèneront à poursuivre son chemin en solitaire, comme photographe professionnel. Il accumule depuis ses clichés : nus, paysages, scènes de vie… Il tire en noir et blanc ses images fixées au gré de ses promenades, de ses rencontres, de ses passions et de ses amours.

A 50 ans, il mène une réflexion sur son travail. Il décide un virage et brave la critique lors d’une première exposition «Littoral, vue sur la mer». Il y dévoile le côté sentimental et nostalgique de ses compatriotes attachés à leurs racines avec des prises de vues qui sont le pur reflet de la côte belge avec son ciel bas et ses gris moirés typiques des côtes nordiques. Avec «Hong Kong Sinfonietta», il réitère, sa première expérience, positive. Il affiche cette fois l’harmonie et la grâce, l’accord entre l’instrument et la musicienne dans un site propice au recueillement où la musique prend toute sa dimension, l’abbaye de Saint Riquier. Il y démontre l’importance du lien physique, presque charnel, et de l’environnement.

Suivent d’autres séries : «Bords de Mer»,  «SolitaireS» dont est tiré son premier livre dans lequel il dévoile «à qui veut entendre,  murmurer ou plutôt voir !» sa personnalité avec le temps. «SolitaireS», une édition révélatrice de l’homme qui s’interroge, accepte, contemple puis enferme la pureté de l’élément recueilli dans son contexte.

Les expositions se suivent, en 2007/2008,  «Ecosse» résumé de fréquents passages sur l’Ile de Skye. Tirages noirs et blancs aux contrastes durs et forts. «Ivresse Tango» traite d’un spectacle inspiré par le tango. En 2009, «De Natura Rerum» recherche sur les graphismes découverts dans les végétaux, en 2010, «Impressions». «Instants de Vies» : images instantanées de rencontres dans la vie de tous les jours et de tous les endroits. Expositions à Brilon, en Allemagne, à Saint-Omer, Amiens, Roubaix, Bruxelles.

«Réunions abandonnées», sa dernière démarche en date, présente des photos de chaises vides, abandonnées, croisées tout au long de son chemin de photographe (exposition dans le cloître de La Chartreuse de Neuville sous Montreuil, au Moulin de Maintenay, à Roubaix…). C’est le thème d’un second livre.